terrassement et fondations
le terrassier nous a fait 2 plates-formes : l'une en remblai qui servira de parking et l'autre avec de la terre végétale pour avoir un coin de potager à peu près plat (en tout cas plus plat que les 25 % de pente naturelle du terrain).
le futur potager (qui nous servira de zone de travail et de stockage le temps du chantier) :
la vue à l'Est depuis le potager :
j'ai ensuite passé dix jours à curer les fouilles creusées par le terrassier et à mettre en place le ferraillage.
Puis vendredi matin, une nouvelle étape: le coulge des fondations.
Mon père et moi avons tiré le béton (en fait c'était surtout lui ! Merci papa !).
une grosse matinée de boulot et trois camions-toupies plus tard :
la maison étant sur pilotis bois, chaque poteau repose sur un plot de béton (ou fontation isolée)
en revanche, le long de la route, la maison reposera sur un mur banché qui permettra d'éviter des éboulements du talus séparant la route du terrain en contre-bas. Nous y avons donc fait une fondation filante.
zoom sur un redan de la fondation filante :
avec le reste de béton on a coulé la dalle du futur composteur. Ca peut paraître aberrant de couper le composteur du sol et des détritivores qui y résident mais c'est une obligation légale dans le cas de l'utilisation de toilettes sèches (et ce pour éviter une pollution des sol par infiltration d'éléments pas encore compostés). Même si sur ce sujet le débat est vif, nous nous conformons à la loi (d'une part pour ne pas avoir de problème avec le SPANC mais surtout parce qu'il serait vraiment dommage qu'en essayant de ne pas polluer l'eau par l'utilisation de toilettes sèches, nous nous mettion à polluer le sol) .